Édition du mercredi 26 juillet 2017
Le retour à l'emploi est plus difficile pour les seniors, selon l'Insee
Les seniors connaîtraient plus de difficultés à quitter le chômage que les autres catégories d’âge. Plus généralement, les chances de sortie du chômage et des conditions de retour à l’emploi seraient très différentes selon les catégories d’âge, selon les chiffres de l’Insee publiés hier et portant sur l’année 2016.
Si les jeunes sont les plus touchés par le chômage avec 24,6 % des actifs de 15 à 24 ans, ils sont plus nombreux à retrouver un emploi que leurs aînés. Près de 26 % d’entre eux (et près de 28 % des chômeurs venant de finir leurs études) trouvent un emploi dans le trimestre qui suit.
A l’inverse, seulement 12,9 % des 50-64 ans (et 17,3 % de ceux qui ont terminé leurs études depuis plus de dix ans) retrouvent un emploi dans le trimestre qui suit, même s’ils ne sont « que » 6,9 % au chômage. Les seniors au chômage un trimestre ont ainsi plus de difficultés à retrouver du travail le trimestre suivant puisqu’ils sont 62,5 % contre 51,7 % pour les moins de 25 ans.
Toutefois, « les chômeurs résidant dans des communes rurales sont, en 2016, plus nombreux à trouver un emploi (24,8 %) et moins nombreux à rester au chômage (56,3 %) que ceux habitant dans une unité urbaine (respectivement 17,4 % à 23,9 % et 56,8 % à 60,6 %, selon la taille de l’unité urbaine) », indique l’Insee qui constate que « la situation dans les quartiers prioritaires est moins favorable : seuls 13,6 % connaissent une transition vers l’emploi sur un trimestre ».
Alors que, pour l’ensemble des personnes occupant un emploi, le sous-emploi décroît avec l’âge, c’est l’inverse qui se passe pour les ex-chômeurs. Ils sont près de 23 % contre 6,5 % pour l’ensemble des personnes ayant un emploi. La situation est encore plus prononcée pour les seniors et les femmes puisqu’ils représentent 28 % des ex-chômeurs en sous-emploi (temps partiel…).
Dans ce contexte, le désir de changer d’emploi est particulièrement élevé chez les ex-chômeurs de 50-64 ans avec 30,7 % d’entre eux, contre 25,5 % pour les 25-49 ans et 24 % pour les 15-24 ans. Pourtant, parmi l’ensemble des actifs occupés, cette proportion tend à diminuer avec l’âge. Cette situation s’explique, selon l’Insee, par un sentiment d’insécurité de l’emploi : « Le risque de perdre leur emploi ou le souhait d’en trouver un plus stable sont les raisons les plus fréquemment invoquées par les ex-chômeurs (59,8 %) alors qu’elles ne sont citées que par 22 % seulement des actifs occupés qui souhaitent changer d’emploi ».
Concernant les salaires, si 63,1 % des ex-chômeurs ayant déjà occupé un emploi retrouvent un travail dont le salaire moyen est supérieur ou égal à celui de leur emploi précédent, là aussi les seniors y parviennent plus difficilement que les autres. Ils ne sont que 15,7 % à accéder à une catégorie socio-professionnelle plus rémunératrice contre 32,1 % pour les jeunes et 21,6 % pour les 25-49 ans.
Enfin, les personnes au chômage à la suite d’un licenciement économique, d’une faillite ou d’une cessation d’activité ayant retrouvé un emploi en 2016, sont les plus nombreuses à percevoir un salaire inférieur à celui qu’elles touchaient précédemment (près de 30 %, et 37 % pour les seuls licenciés économiques).
Télécharger l’étude.
Si les jeunes sont les plus touchés par le chômage avec 24,6 % des actifs de 15 à 24 ans, ils sont plus nombreux à retrouver un emploi que leurs aînés. Près de 26 % d’entre eux (et près de 28 % des chômeurs venant de finir leurs études) trouvent un emploi dans le trimestre qui suit.
A l’inverse, seulement 12,9 % des 50-64 ans (et 17,3 % de ceux qui ont terminé leurs études depuis plus de dix ans) retrouvent un emploi dans le trimestre qui suit, même s’ils ne sont « que » 6,9 % au chômage. Les seniors au chômage un trimestre ont ainsi plus de difficultés à retrouver du travail le trimestre suivant puisqu’ils sont 62,5 % contre 51,7 % pour les moins de 25 ans.
Toutefois, « les chômeurs résidant dans des communes rurales sont, en 2016, plus nombreux à trouver un emploi (24,8 %) et moins nombreux à rester au chômage (56,3 %) que ceux habitant dans une unité urbaine (respectivement 17,4 % à 23,9 % et 56,8 % à 60,6 %, selon la taille de l’unité urbaine) », indique l’Insee qui constate que « la situation dans les quartiers prioritaires est moins favorable : seuls 13,6 % connaissent une transition vers l’emploi sur un trimestre ».
Alors que, pour l’ensemble des personnes occupant un emploi, le sous-emploi décroît avec l’âge, c’est l’inverse qui se passe pour les ex-chômeurs. Ils sont près de 23 % contre 6,5 % pour l’ensemble des personnes ayant un emploi. La situation est encore plus prononcée pour les seniors et les femmes puisqu’ils représentent 28 % des ex-chômeurs en sous-emploi (temps partiel…).
Dans ce contexte, le désir de changer d’emploi est particulièrement élevé chez les ex-chômeurs de 50-64 ans avec 30,7 % d’entre eux, contre 25,5 % pour les 25-49 ans et 24 % pour les 15-24 ans. Pourtant, parmi l’ensemble des actifs occupés, cette proportion tend à diminuer avec l’âge. Cette situation s’explique, selon l’Insee, par un sentiment d’insécurité de l’emploi : « Le risque de perdre leur emploi ou le souhait d’en trouver un plus stable sont les raisons les plus fréquemment invoquées par les ex-chômeurs (59,8 %) alors qu’elles ne sont citées que par 22 % seulement des actifs occupés qui souhaitent changer d’emploi ».
Concernant les salaires, si 63,1 % des ex-chômeurs ayant déjà occupé un emploi retrouvent un travail dont le salaire moyen est supérieur ou égal à celui de leur emploi précédent, là aussi les seniors y parviennent plus difficilement que les autres. Ils ne sont que 15,7 % à accéder à une catégorie socio-professionnelle plus rémunératrice contre 32,1 % pour les jeunes et 21,6 % pour les 25-49 ans.
Enfin, les personnes au chômage à la suite d’un licenciement économique, d’une faillite ou d’une cessation d’activité ayant retrouvé un emploi en 2016, sont les plus nombreuses à percevoir un salaire inférieur à celui qu’elles touchaient précédemment (près de 30 %, et 37 % pour les seuls licenciés économiques).
A.W.
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